Déposer un texte dans une Archive Ouverte: Introduction
Bénéfices, enjeux et étapes du dépôt dans une archive ouverte
Lexique : déposer un texte dans une Archive ouverte
- Auto-archivage
- Moissonneur OAI un moissonneur est un programme lancé par le fournisseur de services pour la collecte de métadonnées auprès d’un ou plusieurs entrepôts OAI. (Source : site INIST, Open Acces)
- Preprint un preprint est une version d'un article scientifique qui n'a pas encore été soumise à un comité de rédaction ou de lecture par des pairs. Dans la mesure où la révision par les pairs peuvent prendre un temps assez long, un chercheur peut avoir intérêt à communiquer rapidement les résultats de sa recherche en diffusant son article sans attendre la fin de ce processus. La version preprint est une version sur laquelle dans la plupart des cas l'auteur conserve des droits de diffusion intégraux. Mais les contrats proposés par certains éditeurs restreignent ou annulent ces droits. A ne pas confondre avec "prépublication" qui désigne un manuscrit accepté par la revue et dont le contenu scientifique est approuvé, mais en attente de publication. (cf. mail Liste accès ouvert : https://groupes.renater.fr/sympa/arc/accesouvert/2016-03/msg00032.html)
- Postpublication (postprint) La postpublication est la version publiée dans une revue d’un texte produit par un (des) auteur(s) après acceptation par un comité de rédaction et éventuellement par un comité de lecture (évaluation par les pairs). [Source : INIST, Open Access]
- Protocole OAI-PMH
Voir aussi
Pour citer ce guide
Sicot, Julien, Fouquet, Josiane. "Déposer un texte dans une Archive Ouverte". in UBL (Université Européenne de Bretagne). Formadoct.Rennes : UBL, 2010 (dernière maj le 4 juillet 2013). Disp. sur : http://guides-formadoct.u-bretagneloire.fr/aecontent.php?pid=113337
Une anomalie Post-Gutenbergienne : la parabole d'Harnad
- Un jeune chercheur ayant tout juste obtenu son doctorat annonce fièrement à sa mère qu'il vient de publier son premier article. Elle lui demande combien il a été payé. Il grimace, répond : « Rien » et se lance alors dans une explication longue et compliquée...
- Un chercheur de la même université repère cet article. Il se rend à la bibliothèque pour l'obtenir. On lui répond : « Nous ne sommes pas abonnés à cette revue, trop chère pour nous (notre budget d´abonnements, de droits, de prêt et de reproduction est déjà largement dépensé). »
- Un étudiant, dans la même université, voit le même article cité sur le Web. Il clique sur la citation. Le site de l'éditeur demande un mot de passe : « Accès refusé : seules les institutions autorisées et ayant souscrit un abonnement ont accès à la revue. »
- L'étudiant perd patience, s'ennuie et clique sur Napster pour mettre la main sur la version MP3 de son CD favori et se consoler ainsi de ses malheurs.
- Des années plus tard, la titularisation du docteur du point 1 est envisagée. Ses publications sont bonnes, mais pas assez citées; leur « impact scientifique » n'est pas suffisant. Titularisation refusée.
- Le même scénario se répète lorsqu'il essaie d'obtenir des crédits de recherche [institutions , organismes de financement]. Ses résultats scientifiques n'ont pas eu un impact suffisant. Trop peu de chercheurs les ont lus, s'en sont inspirés et les ont cités. Financement refusé.
- Il essaie alors d'écrire un livre. Les éditeurs refusent de le publier : « On n'en vendrait pas assez d'exemplaires car les budgets annuels des universités sont limités par le coût annuel, sans cesse croissant, de leurs abonnements, droits et prêts ».
- Il essaie de mettre ses articles sur le Web, en accès libre, afin d'augmenter leur impact [visibilité]. Son éditeur menace de le poursuivre, ainsi que son fournisseur d'accès, pour violation du copyright.
- Il demande à son éditeur : « Qui le copyright est-il censé protéger ? » Son éditeur lui répond : « Vous ! »
Source : HARNAD, Stevan. Lecture et écriture scientifique “dans le ciel” : Une anomalie post - gutenbergienne et comment la résoudre (2001).