• L'interopérabilité du protocole OAI-PMH permet un large référencement des documents auto-archivés sur le Web, notamment dans les grands moteurs de recherche et moissonneurs OAI (Google, Google Scholar, OAIster...).
• Déposer dans une archive ouverte permet d'élargir le potentiel de son lectorat (à l'international, dans les pays émergents, aux institutions non abonnées à la revue dans laquelle s'est faite la publication).
• Améliorer son audience et sa visibilité face à ses pairs et ses sources de financement.

• Steve Lawrence (Nature, Vol 411, n° 6837, p. 521, 2001) a démontré dans une étude largement citée, que les articles en ligne dans le domaine de l'informatique ont l'avantage d'être cités en moyenne 336% fois plus souvent que les articles hors ligne.
• De nombreuses autres publications vont dans ce sens (voir la bibliographie de l'Open Citation Project).
• Augmenter le cycle de vie d’un article au-delà de la publication dans une revue ; par exemple, sur ArXiv, les pré-publications obtiennent 20% du total de leurs citations avant leur publication.
• Accéder à de nouveaux indices bibliométriques des publications (taux de téléchargement, etc).
• Faciliter la rédaction de son rapport d´activité (extraction de données dans différents formats bibliographiques, interconnexion aux référentiels institutionnels (par exemple, HAL alimente le CRAC (le Compte-Rendu Annuel du Chercheur) et la base LabIntel du CNRS).

• En France, de plus en plus d'institutions ont formalisé leur politique en matière d'Open Access en mettant en place des archives institutionnelles:
  • Parmi celles-ci, certaines ont signé la Déclaration de Berlin pour le libre accès à l'information scientifique.
  • D'autres, à l'aide de mandat institutionnel, ont mis en place une obligation de dépôt de leur production scientfique.
• Les organismes qui financent la recherche publique prennent la même direction :

L'ANR incite les chercheurs à intégrer leurs publications dans le système d'archives ouvertes

Au niveau européen, le projet OpenAIRE (Open Access Infrastructure for Research in Europe) dont le principal objectif consiste à concrétiser la décision de la Commission Européenne de rendre obligatoire la diffusion en libre accès des publications issues des recherches financées par le 7e PCRD. Baptisé Open Access Pilot, cette décision concerne environ 20 % du budget du 7e PCRD (soit 10 milliards d’euros).

Cet effort ambitieux rassemble 38 partenaires représentant 27 pays de l’Union Européenne et implique les chercheurs relevant de sept programmes thématiques (énergie, environnement, infrastructures de recherche, sciences dans la société, sciences socio-économiques, santé, technologies de l’information et de la communication). Sont également concernées les publications des chercheurs bénéficiant d’un financement de l’European Research Council (ERC).

• Disposer d’un moyen de communication scientifique directe et rapide entre chercheurs.
• Connecter la recherche, créer et renforcer les collaborations.
• Faciliter la découverte d'experts, la constitution de partenariats (à l'international).
• Constituer une base bibliographique ("bibliographie institutionnelle") utile à la communauté scientifique.

• Donner accès à un large corpus scientifique accessible à tous, sans barrières techniques, économiques ou juridiques.
• Garantir la citabilité des documents numériques (URLs pérennes).
• Garantir la pérennité des données, l'archivage à long terme des documents.