Aller au contenu principal

L'identité numérique du chercheur: Page perso / CV

Ce guide présente l'intérêt de veiller à son identité numérique de chercheur afin de rendre les résultats de sa recherche plus visibles et de susciter des partenariats avec d'autres chercheurs.

La page perso dans les archives ouvertes

En France, l'archive pluridisciplinaire Hal permet désormais la création d'une page personnelle du chercheur à partir de l'IdHAL, identifiant numérique permanent qui regroupe toutes les formes auteur du chercheur dans l'archive ouverte.

  • Intérêts

- L'url de la page est pérenne (du type hal.archives-ouvertes.fr/prénom-nom)

- La page est personnalisable (CV)

- Elle est dynamique : elle est alimentée automatiquement par les dépôts ajoutés dans HAL

- Elle est connectable avec les autres identifiants (ORCID, researcher ID, arXiv, IdRef,  Twitter, Google, LinkedIn + lien vers un blog)

  • Exemple

CV HAL

  • Comment créer sa page perso dans Hal ?

 

  • Où signaler sa page perso/CV HAL ?

CV HAL

La page perso institutionnelle

La page perso institutionnelle est la page du chercheur reférencée sur le site de son institution d'affiliation.

  • Intérêts :

-augmente la visibilité du chercheur puisque la page institutionnelle est moissonnable par les moteurs de recherche

-offre une alternative indispensable, institutionnelle, aux autres profils pour les campagnes d'évaluation notamment.

-propose des informations sur le travail du chercheur au sein de la communauté d'affiliation du chercheur (réseau de proximité )

  • Exemple :

demander l' autorisation à un EC de publier sa page perso

  • Comment créer sa page institutionnelle ?

En l'occurrence, c'est le webmaster de l'institution qui crée l'architecture de la page et qui met, événtuellement, à disposition des EC un tutoriel pour remplir sa page sur le site.

On trouvera ci-dessous à titre d'exemple un guide de l'Université de Bretagne Occidentale destiné à faciliter la création par les chercheurs de leur page perso sur le site de l'UBO. On peut constater que cette page inclut un flux dynamique provenant des dépôts faits par le chercheur ou pour lui sur l'archive HAL.

La page perso sur les réseaux sociaux généralistes

LinkedIn est un réseau professionnel très utilisé par les chercheurs en quête de partenariats ou d'offres d'emploi. 

Distinctions, prix, publications et brevets font naturellement partie de ce CV mais n'en constituent pas la majeure partie. La liste des articles publiés est très lacunaire (lien vers la dernière publication en date). Les réseaux sociaux pour chercheurs mettent moins l'accent sur le parcours professionnel de la personne et davantage sur sa bibliographie.  

la page perso sur les réseaux sociaux scientifiques

Prenons l'exemple de ResearchGate.

Sur un profil de chercheurs, en plus de votre nom, de votre titre (docteur, etc.) et de votre grade, si vous l'indiquez, (prof. maître de conf ou lecturer), et de votre photo, si vous l'y ajoutez, on trouvera ordinairement :

  • Votre institution de rattachement

  • La liste de vos principaux co-auteurs

  • La liste de vos publications (du moins celles que vous avez chargées dans ResearchGate. Lors de la création du compte, le système repèrera des publications susceptibles d'êtes les vôtres sur la Toile et vous demandera si c'est bien le cas et si vous souhaitez les charger.

Chaque publication mentionne un nombre de fois ou le papier a été vu, téléchargé, cité dans un autre article recensé par ResearchGate.

  • La liste des compétences (skills and expertises) que la communauté vous prête. En tant que réseau social, researchGate laisse les membres du réseau se créditer les uns les autres de compétences disciplinaires. Ici l'usager s'est vu créditer par 15 personnes d'une expertise dans la modélisation d'éléments finis.

  • Comme dans tout réseau social (à l'exception de Facebook qui ne fait pas de différence entre les personnes qui nous suivent et que nous suivons), ResearchGate permet de visualiser la liste des "followers" (qui nous suivent) et celle des "following"(que nous suivons)

  • Le pedigree tout entier est ramené à quelques scores ou performances :

Ce chercheur a déposé 15 publications qui ont suscité 1000 vues et 606 téléchargements, 50 citations et un mystérieux indicateur (impact point) censé être le pendant pour ResearchGate du prestigieux impact factor de Thomson/Reuters. Il y a débat sur la manière dont ce point d'impact est calculé.

  • Le graphe le plus addictif reste sans doute la courbe de téléchargement par les internautes de sa précieuse littérature :

Les

(les vues ci-dessus proviennent de plusieurs profils disponibles sur ResearchGate)