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Us et abus du cloud computing: Typologie

Sous quelles conditions peut-on stocker, partager son travail de recherche, ses données de la recherche dans le cloud ?

Les plateformes

On distingue 3 grandes catégories de plateformes de cloud computing qui offrent des services variés. Ainsi en allant du modèle le plus simple et donc accessible au plus grand nombre d'utilisateurs au modèle le plus complexe à maîtriser, on trouve :

  • le modèle "SaaS" (Software as a Service) :  fourniture d'applications ne nécessitant que l'utilisation d'un navigateur internet.
    C'est le modèle le plus simple, le plus léger et accessible via divers types de terminaux (ordinateurs, tablettes ou smartphones).
    ex : messageries, bureautique, partage de fichiers, logiciels de sauvegarde et de stockage de documents
  • le modèle "PaaS" (Platform as a Service) : fourniture d'une plateforme de développement d'applications en ligne
    L’utilisateur  travaille sous un environnement numérique de travail qu'il peut personnaliser. Il peut créer et modifier ses propres logiciels ou applications.

  • le modèle "IaaS" (Infrastructure as a Service) : fourniture d'infrastructures de calcul et de stockage en ligne
    L'utilisateur dispose d'une machine virtuelle puissante (réseaux, serveurs, data center)

Parallèlement, on distingue 4 modèles économiques de cloud :

  • le cloud privé :  les données et services sont stockés sur un seul et même serveur, géré par l'organisation ou par un prestataire spécialisé. Seuls les membres de l'organisation ont accès au cloud. Accès sécurisé. Formule adaptée au plus près aux besoins de l'organisation.
  • le cloud public :  services ouverts à tous, gratuitement ou sur abonnement. Les données de l'utilisateur sont stockées sur plusieurs serveurs.
    ex : Facebook, Dropbox, ICloud d'Apple
  • le cloud communautaire : créé et partagé par plusieurs organisations pour les besoins d’une communauté qui souhaite mettre en commun des moyens (sécurité, conformité, etc..)
    ex: Cloud du CNRS
  • le cloud hybride : une composition de deux ou plusieurs infrastructures en nuage distinctes (privé, communautaire ou public) qui, tout en restant distinctes, sont interconnectées pour permettre le transfert de données

Quelques exemples dans le monde de la recherche

Dans les universités du Grand Ouest

Les solutions de stockage et de partage sécurisées offerts par les universités ou les grandes écoles sont actuellement peu présentes ou en cours de développement. [à reformuler]

Etablissements Solutions d'hébergement Outils collaboratifs
Les services de cloud à l'UBL
Ecole des Mines de Nantes Oui (cloud privé)  
INSA de Rennes Ged Alfresco  
Université d'Angers UABox  
Télécom Bretagne   Pairform
Université de Nantes Uncloud Uncloud

 

Helix Nebula: the open European science cloud

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Helix Nebula est une initiative issue d'un partenariat entre des entreprises industrielles  et des fonds publics européens dont l'ambition est de mettre à disposition des chercheurs un cloud hybride innovant et performant.

“Afin de faciliter la collaboration de recherche plus étroite, un projet intitulé HELIX NEBULA (HNX), financé par l’UE, a créé une plateforme en ligne où les clients peuvent choisir parmi divers fournisseurs de service en nuage. (…)

L’équipe responsable du projet pense que les services en nuage pourraient représenter une activité de milliards d’euros dans un avenir proche, aidant ainsi les chercheurs à faire des économies jusqu’à 40% en termes de coûts d’infrastructure. (…)

Le projet HELIX NEBULA représente un premier pas vers l’établissement d’une infrastructure scientifique électronique paneuropéenne en nuage. En effet, le consortium du projet prévoit maintenant de s’appuyer sur le développement réussi de cette plateforme afin de fournir aux utilisateurs un accès facile pour une vaste gamme de services, dont une infrastructure numérique, des outils, des informations et des applications.

En effet, HNX devrait devenir une plateforme numérique pour les chercheurs et scientifiques d’Europe et ailleurs, encourageant ainsi le partage des connaissances et l’établissement de nouveaux partenariats virtuels." [source : cf. CORDIS]